A toutes celles (j’écris celles car je pense qu’il n’y a que des femmes qui me lisent et c’est dommage…) qui se sont demandées où j’étais passée, je n’étais pas partie mais je m’étais mise en mode « veille ». Trop de choses à faire, pas la tête à écrire enfin, pas des trucs légers. Je reprends du service en espérant avoir toujours l’inspiration.
Hier il m’est arrivé un truc bizarre. J’ai été « invitée » à un enterrement par zoom. Cela vous est peut-être déjà arrivé mais à moi jamais. Comme j’aime bien celui qui m’a envoyé le lien zoom et aussi la personne pour qui la cérémonie était organisée, je me suis connectée. A l’heure dite, j’étais donc avec la famille, eux à New York, moi à Paris dans mon canapé. Et aussi bizarre que cela puisse paraître, j’ai été émue, j’ai pleuré même (un peu mais j’ai la larme facile- j’ai même pleuré devant la cérémonie pour Bébel). Et puis je me suis dit que c’était finalement formidable de pouvoir participer au dernier hommage de quelqu’un que j’aimais mais à l’enterrement de qui je n’aurais pas pu aller (j’ai été prévenue 3 heures avant la cérémonie). Et puis je me suis dit aussi qu’en fin de compte, on accompagnait les familles endeuillées depuis longtemps à distance : toutes ces stars ou personnalités dont les cérémonies sont retransmises en direct, suivies par des millions de gens, quelle est la différence ?
Ce qui m’a fait rire hier (parce que dans les vrais enterrements aussi parfois on rit, pas toujours, mais j’ai des souvenirs de fou rires nerveux incontrôlables) : le type qui filmait et assurait le zoom est apparu en très très gros plan, annonçant (en anglais mais je vous traduis) : « et maintenant les familles partent en voiture. Rendez-vous dans 45 minutes pour la suite au cimetière ». On se serait crus dans une série américaine.
J’avoue, je ne suis pas « allée pour la suite au cimetière ». En quittant le zoom j’étais aussi émue que si j’avais été auprès de mes proches. Même si bien sûr je n’ai pas utilisé l’outil « converser ». Faut pas trop pousser non plus.
Pour un post de rentrée c’est pas très rigolo mais je promets de revenir vite avec un style plus «merdado ».
Bon retour parmi nous. L'autre jour je me posais la question de savoir ce que vous deveniez ! Maintenant je le sais. Au plaisir de vous lire très vite.